Très rapidement après la sortie de la NES classic Mini, des hackers indiquaient avoir réussi à ajouter une foule de jeux au sein de la machine. La petite console, qui mise sur l'émulation et une vingtaine de jeux embarqués pouvait ainsi recevoir plus de mémoire et donc plus de jeux (y compris d'autres plateformes), la rendant particulièrement plus intéressante pour les joueurs nostalgiques.

Logiquement, la SNES classic sortie par la suite a rapidement subi le même sort... Et puisque la machine est particulièrement populaire, un trafic s'est organisé sur le Web avec des pirates qui préparent les machines, y ajoutent quantité de ROM et les revendent parfois à prix d'or.

Nintendo ne s'est jamais montrée tendre avec les pirates et c'est ainsi que l'on apprend l'arrestation d'un Japonais qui proposait à la revente des SNES classic Mini  neuves piratées.

Le pirate contournait ainsi la sécurité de la machine pour y installer des ROMS pirates mais également d'autres émulateurs. Le butin de ce dernier n'a pas eu le temps de grimper très haut puisque SoraNews 24 indique qu'il aurait ainsi juste eu le temps de revendre trois machines pour un total de 540 dollars entre mars et avril.

Cela démontre que Nintendo n'hésite plus à prendre des mesures le plus rapidement possible pour protéger ses intérêts. Il y a quelques semaines, la marque poursuivait les créateurs des sites LoveROM et LoveRETRO, deux sites ayant engrangé des millions de dollars en revendant des ROM pirates ou en en diffusant gratuitement et en profitant de la publicité en ligne.