L'étude menée conjointement avec l'ODJ (Observatoire des jeux) indique ainsi que les joueurs de poker en ligne seraient les plus assidus et joueraient de manière quasi quotidienne dans 20,9 % des cas.

Argent Du côté des autres jeux proposés en ligne ( jeux de grattage, paris sportifs et hippiques), moins de 11 % des joueurs s'y adonneraient au moins une fois par jour. En moyenne, les joueurs de poker sont également ceux qui dépensent le plus : 778 euros par an, contre 627 euros pour les autres.

Ce sont les mécaniques mêmes du jeu de poker qui provoqueraient une forme de dépendance, 42,7 % des joueurs rejoueraient ainsi pour "se refaire". En outre, l'aspect dématérialisé et la facilité laissée à la dépense sur les sites en ligne ne sont pas systématiquement là pour freiner les joueurs. Notons que la situation est différente avec les jeux de grattage dont les mises sont fixes, et certains sites comme celui de la FDJ permettent de plafonner des montants hebdomadaires ou mensuels dépensés.

L'étude dresse un portrait-robot assez précis du joueur de poker type : ce serait un homme jeune et célibataire, plutôt diplômé. 66,4% des joueurs de poker en ligne sont des hommes, contre 56,4% pour les autres.

Enfin, un quart d'entre eux mise sur des sites illégaux tandis qu'ils ne seraient que 8,9% à réaliser des paris hippiques et 4,5% des paris sportifs.

Actuellement, le secteur des jeux en ligne rassemble 18 opérateurs agréés qui exploitent 30 agréments ( 13 pour le poker, 9 pour les paris sportifs, 8 pour les paris hippiques). En marge de cela, la Française des jeux propose des jeux de grattage et de tirage en ligne (loto, Euro Millions). En 2013, le chiffre d'affaires de l'ensemble des jeux d'argent en ligne s'est monté à près de 9 milliards d'euros, un chiffre qui pourrait évoluer cette année grâce à l'évolution des pratiques, notamment vis-à-vis du jeu sur les plates-formes mobiles.