La NASA a soigné son annonce et confirmé que son télescope spatial Kepler, bien que défectueux et amputé d'une partie de ses fonctionnalités, a permis de repérer plus de 1284 exoplanètes non référencées depuis le début de l'année.

L'annonce confirme indirectement l'idée qu'il existerait finalement bel et bien plus de planètes que d'étoiles dans l'univers.

Kepler telescope

Le télescope spatial Kepler a été lancé en 2009 et placé en orbite héliocentrique le 7 mars. Depuis fin mai, le télescope a rencontré plusieurs pannes successives au niveau de ses roues à réaction qui lui permettent notamment de stabiliser son optique vers des points reculés de notre galaxie. La NASA corrige désormais sa trajectoire grâce à la pression photonique sur ses panneaux solaires.

Depuis l'année dernière, Kepler a vu sa mission restreinte à une observation plus étriquée de notre galaxie qui comprend tout de même des centaines de milliers d'étoiles, autant de candidates à la découverte d'un système composé de diverses planètes.

Pour mettre en avant la présence de planètes autour d'une étoile, Kepler étudie les infimes variations lumineuses de ces dernières. La récurrence de ces variations permet de supposer du passage d'un corps devant l'étoile en question. Par la suite, les chercheurs doivent confirmer les données et tenter des observations plus poussées des systèmes repérés pour confirmer ou non la présence de ces exoplanètes.