Le télescope spatial Kepler de la Nasa a permis de détecter des planètes situées en dehors de notre système solaire en observant la luminosité d'étoiles. Une baisse de la luminosité est susceptible d'indiquer le passage d'une planète.
Via l'analyse des données déjà recueillies, la moisson pour Kepler se poursuit avec à ce jour un catalogue de 4 034 exoplanètes candidates dont 2 335 ont été confirmées comme étant des exoplanètes. L'agence spatiale américaine a annoncé hier 219 nouvelles exoplanètes potentielles.
Parmi ces dernières, dix ont une taille proche de celle de la Terre et orbitent dans la zone habitable de leur étoile où les conditions pourraient être favorables à l'apparition de la vie. Du moins, dans une zone où l'eau liquide pourrait s'accumuler à la surface d'une planète rocheuse, même si la question de la présence d'une atmosphère reste en suspens.
With 219 potential new worlds out there, some could be habitable & 10 of them like our own. Here's things to know: https://t.co/DIGV6HOEDR pic.twitter.com/QRUBrQuUkg
— NASA (@NASA) 19 juin 2017
Entre 2009 et 2013, Kepler a scruté plus de 200 000 étoiles à la recherche de planètes en orbite. Les trouvailles se situent à proximité de la constellation du Cygne dans notre Voie lactée.
Sur près d'une cinquantaine d'exoplanètes détectées dans une zone dite habitable par Kepler, plus de 30 ont été confirmées par d'autres observations.