Des pirates russes et ukrainiens auraient réussi à arnaquer des internautes français trop crédules, de 1 000 000 d'euros au total.
Infectés par le biais d'un courriel ou d'un site vérolé, les ordinateurs de ces internautes se voyaient gratifier d'un cheval de troie qui révélait par la suite un keylogger ( un logiciel espion en charge d'enregistrer les frappes clavier et de les transmettre ).
La consultation d'une banque en ligne déclenchait l'activation de cet intrus et dès lors, les identifiants de connexion n'avaient plus aucun secret pour les pirates. L'argent ainsi dérobé partait sur des comptes d' intermédiaires qui acceptaient ce transit moyennant une commission de 5 à 10 %.
Ce petit manège remonte jusqu'à novembre 2004 où une première plainte était déposée par un internaute français dont le compte bancaire avait subi un régime express.
Ce type d'escroquerie est pourtant bien
connue et des mesures de sécurité basiques auraient
permis d'éviter à nos infortunés internautes
une telle mésaventure.
Mais aucun des ordinateurs des victimes
ne possédaient de protection informatique.
La communication à ce niveau ne semble donc pas encore suffisante.