Après un piratage par le mystérieux groupe Omega, le nom de domaine Me.ga depuis lequel Kim Dotcom espérait opérer son service Mega ( le renouveau de MegaUpload ) a été suspendu. Cette suspension avait été annoncée par le ministre du Gabon en charge de la Communication et de l'Économie numérique.
Pour autant, ces difficultés " techniques " n'entament pas réellement les ambitions de l'homme actuellement en liberté surveillée en Nouvelle-Zélande et dans l'attente d'une possible extradition vers les États-Unis ( une audition est prévue pour mars 2013 ).
Après avoir déclaré qu'un nom de domaine alternatif existait, Kim Dotcom assure que le nouveau Mega arrive comme prévu. Bluff ou pas ? Il ajoute par ailleurs que le nom de sa société Mega Limited qui devrait donner naissance à plusieurs services ( Mega mais aussi Megabox ) vient d'être réservé en Nouvelle-Zélande.
En interrogeant l'annuaire des entreprises de Nouvelle-Zélande, il est en effet fait mention d'une réservation approuvée pour Mega Limited.
C'est une nouvelle fois via Twitter que Kim Dotcom soigne sa communication. Petit événement, ce twitto prolifique s'est enfin décidé à suivre d'autres utilisateurs, alors que jusqu'à présent il ne suivait que le compte de Barack Obama.
Sur Twitter, Kim Dotcom est lui-même suivi par plus de 150 000 abonnés. En début de semaine, il a toutefois annoncé qu'il allait réduire la cadence de ses tweets, notamment pour suivre les conseils de ses avocats. Pour le moment, cela n'en prend pas véritablement le chemin.
Via ce réseau social, Kim Dotcom n'hésite pas à se livrer jusque dans l'intimité de sa famille, tout en revenant fréquemment sur le lancement de Mega ou encore son affaire judiciaire. Il a pris pour habitude de publier des photos et franchement l'homme ne semble pas très inquiet pour son avenir...