Basée à Palo Alto, la compagnie détient un accord de principe pour vendre près de 200 000 titres de Warner Music Group, à 0,99 $ l'unité, accord étant entré en vigueur mardi dernier. Les membres du portail Lala peuvent écouter gratuitement les morceaux avant de les acheter sur le site Web qui reversera un cent par morceau écouté.
" C'est un tournant pour les maisons de disques et l'industrie toute entière " a déclaré le co-fondateur du site Bill NGuyen, qui estime qu'il s'agit là d'un pari indiquant ne pas savoir si cela va fonctionner. La plupart des portails musicaux fournissent diverses formules, soit par abonnement, soit des extraits de 30 secondes. Ainsi, Napster recense 830 000 membres abonnés à ses services de souscription.
Lala.com ne comporte aucune publicité, les revenus provenant uniquement des CD achetés par les internautes ou bien l'échange de fichiers pour un tarif de 1 $ par album. Il recense de son côté déjà 300 000 membres et demeure soutenu par les fonds de capital-investissement Ignition Partners et Bain Capital. NGuyen a estimé que la startup comptant déjà 23 employés paierait 140 millions de dollars de licences musicales lors des deux prochaines années, si le nombre de membres continue d'augmenter comme prévu. Des discussions sont déjà en cours avec Sony BMG, EMI et Universal, trois autres majors du disque et permettront, si elles aboutissent, d'attirer de nouveaux internautes.
Selon les analystes, Lala.com prend un énorme risque face aux ténors du secteur que sont iTunes ou bien encore Amazon.com. " C'est un plan audacieux " indique Mike McGuire, vice-président de la recherche chez Gartner, " ils ne vont pas là où les nouvelles entreprises de ce secteur vont. Ils disent aux labels : ' Nous faisons affaire avec vous, nous diffusons votre contenu et nous vous payons pour pouvoir le faire. ' C'est une orientation à l'ancienne ", assure t-il.
Pour télécharger les fichiers directement sur un baladeur tel que l'iPod, les membres du sites doivent au préalable télécharger une application de 3 Mo fonctionnant sous les princiapux navigateurs de Windows ou de Mac. Les fichiers musicaux ne seront pas téléchargés sur le disque dur de l'ordinateur. Les fondateurs se sont montrés relativement discrets sur la manière dont la technologie fonctionne, indiquant qu'ils ont déposé de nombreux brevets concernant cette application.
D'après Susan Kevorkian, analyste d'IDC, Lala.com prendra peut-être quelques clients d'iTunes mais ne fera probablement pas d'ombre au portail d'Apple. " iTunes a historiquement mené les ventes de fichiers musicaux au niveau hardware. Si il y a une autre source de musique pour l'iPod, cela rend l'expérience d'un utilisateur iPod un peu plus confortable ", a t-elle précisé.
" C'est un tournant pour les maisons de disques et l'industrie toute entière " a déclaré le co-fondateur du site Bill NGuyen, qui estime qu'il s'agit là d'un pari indiquant ne pas savoir si cela va fonctionner. La plupart des portails musicaux fournissent diverses formules, soit par abonnement, soit des extraits de 30 secondes. Ainsi, Napster recense 830 000 membres abonnés à ses services de souscription.
Lala.com ne comporte aucune publicité, les revenus provenant uniquement des CD achetés par les internautes ou bien l'échange de fichiers pour un tarif de 1 $ par album. Il recense de son côté déjà 300 000 membres et demeure soutenu par les fonds de capital-investissement Ignition Partners et Bain Capital. NGuyen a estimé que la startup comptant déjà 23 employés paierait 140 millions de dollars de licences musicales lors des deux prochaines années, si le nombre de membres continue d'augmenter comme prévu. Des discussions sont déjà en cours avec Sony BMG, EMI et Universal, trois autres majors du disque et permettront, si elles aboutissent, d'attirer de nouveaux internautes.
Selon les analystes, Lala.com prend un énorme risque face aux ténors du secteur que sont iTunes ou bien encore Amazon.com. " C'est un plan audacieux " indique Mike McGuire, vice-président de la recherche chez Gartner, " ils ne vont pas là où les nouvelles entreprises de ce secteur vont. Ils disent aux labels : ' Nous faisons affaire avec vous, nous diffusons votre contenu et nous vous payons pour pouvoir le faire. ' C'est une orientation à l'ancienne ", assure t-il.
Pour télécharger les fichiers directement sur un baladeur tel que l'iPod, les membres du sites doivent au préalable télécharger une application de 3 Mo fonctionnant sous les princiapux navigateurs de Windows ou de Mac. Les fichiers musicaux ne seront pas téléchargés sur le disque dur de l'ordinateur. Les fondateurs se sont montrés relativement discrets sur la manière dont la technologie fonctionne, indiquant qu'ils ont déposé de nombreux brevets concernant cette application.
D'après Susan Kevorkian, analyste d'IDC, Lala.com prendra peut-être quelques clients d'iTunes mais ne fera probablement pas d'ombre au portail d'Apple. " iTunes a historiquement mené les ventes de fichiers musicaux au niveau hardware. Si il y a une autre source de musique pour l'iPod, cela rend l'expérience d'un utilisateur iPod un peu plus confortable ", a t-elle précisé.