C'est à nouveau le MQ Photonics Research Center de l'Université Macquarie en Australie, déjà à l'origine de la réalisation du premier laser à diamant basé sur l'effet Raman que l'on doit une avancée significative dans le domaine.
Pour réaliser des avancées dans les lasers au diamant, il aura fallu attendre que la technologie CVD ( dépôt chimie en phase vapeur) progresse pour permettre de proposer des diamants de synthèse suffisamment gros ( un centimètre de long) et d'une pureté optimale pour un prix réduit.
Les lasers au diamant étaient jusqu'ici limités de par le prix de la gemme et l'incapacité à synthétiser des diamants à la fois imposants et sans impuretés. La machine développée en Australie affiche une puissance 20 fois supérieure (380 Watts @ 1240nm) à n'importe quel autre laser industriel de découpe jamais créé. L'acier restait ainsi un étalon dans le domaine, puisqu'il permettait de définir la puissance de découpe de ces machines.
L'intérêt de disposer d'un laser au diamant est de permettre de mieux focaliser les rayons et la puissance lumineuse en un point concentré à l'extrême, tout en étant capable de supporter des températures très hautes. Le diamant est également capable de transformer la lumière en ondes lumineuses capables d'être absorbées par le métal, et donc d'empêcher que les photons ne soient réfléchis.
Ces avancées pourraient aller au-delà des stations de découpe de précision et déboucher sur l'apparition de lasers à rayons X.