Depuis le début du processus, gouvernement et Arcep s'opposent sur le montant à en espérer, le premier voulant en obtenir le maximum tandis que le second temporise pour s'assurer de certaines conditions comme la couverture.
Ne pas tuer la poule aux oeufs d'or
Les ressources spectrales étant rares et chères, il s'agit de trouver un équilibre permettant d'en tirer un bon prix sans trop pénaliser les investissements futurs des opérateurs dans les infrastructures, un déploiement trop lent risquant de pénaliser les retombées économiques à venir.
Dans un point sur les grands dossiers télécom en cours de traitement réalisé la semaine dernière, l' Arcep a indiqué que la procédure attend encore l'aval de la Commission des participations et enchères le prix de réserve, attendu à 2 milliards d'euros ( prix minimal que devront débourser les opérateurs ).
Une barrière à l'entrée trop forte risquerait de décourager les plus petits acteurs, avec pour effet de casser la dynamique de l'appel d'offres et de laisser les gros opérateurs récolter les licences à bon prix, a estimé Jean-Ludovic Silicani, président de l' Arcep.