LiMo Foundation Si l'on attend beaucoup ( trop ? ) de Google Android, l'autre grande plate-forme Linux Mobile à venir n'est pourtant pas en reste. Depuis sa fondation en janvier 2007, la LiMo Foundation a su attirer de nombreuses sociétés autour de sa plate-forme LiMo.

Et le succès ne se dément pas puisque ce sont onze nouvelles sociétés qui rejoignent ses rangs : Cellon, Esmertec, Freescale Semiconductor, Longcheer Holdings, MIZI Research, Movial Corp., PacketVideo Corp., SK Innoace, Telecom Italia, VirtualLogix et ZTE Corp., ce qui porte à 50 le nombre de membres effectif.

Parmi les nouveaux venus, plusieurs appartenaient au LiPS Forum, absorbé il y a peu par la LiMo Foundation afin de limiter la fragmentation des plates-formes Linux Mobile et de mettre en commun les efforts autour de Linux Mobile.


Une plate-forme et des terminaux
Dans le même temps, la LiMo Foundation annonce que de nouveaux mobiles utilisant sa LiMo Platform sont lancés. On y trouve essentiellement des terminaux FOMA destinés au marché japonais et distribués par Panasonic Mobile Communications et NEC, mais aussi le Motozine ZN5 de Motorola, qui dispose d'un APN 5 megapixels Kodak. 21 téléphones portables reposant sur la LiMo Platform sont désormais commercialisés.

La LiMo Foundation étend ainsi sa présence sur le secteur, alors que du côté de la concurrence, c'est plutôt le calme. Avant la tempête ? Des annonces sont en effet attendues d'ici quelques semaines du côté de Google, avec l'apport de nouveaux membres pour l' Open Handset Alliance, groupe de promotion d' Android et une nouvelle version du kit de développement.

HTC a déjà fait savoir qu'il maintenait le lancement de son premier smartphone Android pour la fin de l'année, tandis que le fondeur américain Qualcomm entend faire de sa plate-forme matérielle SnapDragon, capable de supporter un processeur à 1 GHz et de gérer un APN 8 megapixels, un incontournable pour les terminaux mobiles Android.