Fin 2017, le président des États-Unis Donald Trump avait signé une directive pour recentrer le programme spatial américain sur l'exploration humaine et la découverte. L'ambition est d'établir une base américaine sur la Lune, et ce dans l'optique de préparer des expéditions plus lointaines comme sur la planète Mars.

Avec l'aide d'autres pays, l'agence spatiale américaine Nasa ambitionne d'abord une station en orbite autour de la Lune du nom de Gateway (ou Lunar Orbiting Platform - Gateway) qui pourra être occupée par des humains, mais pas avant 2024 au plus tôt. Ultérieurement, des astronautes pourront poser le pied sur la Lune depuis cette station orbitale.

Alors que plusieurs groupes planchent sur un tel projet, Lockheed Martin présente son concept d'un atterrisseur lunaire qui pourrait amener des astronautes de Gateway à la surface de notre satellite naturel. N'ayant pas à subir les rudes conditions d'une rentrée dans l'atmosphère terrestre, l'atterrisseur pourra voler à de multiples reprises sans besoin d'une importante et coûteuse remise à neuf.

Le concept d'atterrisseur de Lockheed Martin mesure 14 mètres de haut et peut transporter un équipage de quatre personnes, ainsi que près d'une tonne de fret, ce qui permettra d'effectuer des missions d'une durée de deux semaines. Il sera réapprovisionné en carburant et préparé pour d'autres voyages lors de son retour et arrimage à Gateway.

Ses moteurs sont prévus pour fonctionner en brûlant un mélange d'hydrogène liquide et d'oxygène liquide. Des ressources qui pourraient éventuellement être exploitées sur la surface de la Lune dans la mesure où la présence d'eau glacée a été confirmée aux pôles.

Pour Lockheed Martin, son concept d'atterrisseur lunaire serait un précurseur de son atterrisseur sur Mars.