Sur la période, le chiffre d'affaires du groupe a atteint les 475,6 millions d'euros, alors que les analystes financiers tablaient plutôt sur 528,8 millions d'euros. Pareil pour le bénéfice net, qui chute de 70 % à 30,3 millions d'euros, alors que les analystes attendaient plutôt 57,6 millions.
Avec un trimestre qui n'a pas été aussi bas depuis la fin 2003, il ne faut aucun doute que le fabricant suisse subit de plein fouet les effets de la crise économique. Gerald P. Quindlen, président-directeur général du groupe, le dit d'ailleurs lui-même : " La récession globale a eu un impact significatif sur notre performance opérationnelle et nos clients ont continué de réduire leurs stocks en réaction à une baisse de la demande. "
Les analystes ne s'attendent à guère mieux au cours des prochains trimestres à venir avec des consommateurs qui continueront de surveiller leurs dépenses. Ce que confirme d'ailleurs Gerald P. Quindlen, en évoquant déjà l'exercice en cours qui se termine fin mars : " Toutes les indications pointant vers une dégradation de l'environnement des ventes au détail les prochains mois, le chiffre d'affaires et le bénéfice devraient reculer au moins autant qu'au troisième. "
À la suite de la publication de ces résultats et ces prévisions peu optimistes, le titre Logitech plongeait de 9,1 % pour passer en dessous de la barre des 9 euros.
À noter également qu'un plan social, comme on entend souvent parler en temps de crise, a déjà été engagé. Il devrait se solder par 550, voire 600 suppressions de postes.
Les temps sont relativement durs pour Logitech. De là à remettre sur le tapis un éventuel rachat pour le numéro des logiciels, il n'y a qu'un pas que certains sites spécialisés dans les rumeurs n'hésiteront probablement pas à franchir. Et ce, même si la rumeur avait été démentie pour le groupe suisse.