Le segment du wearable computing débute tout juste un nouveau bourgeonnement, porté par les grandes marques qui proposent bracelets, montres ou lunettes connectées, sans savoir encore si ce sera plus qu'un feu de paille, mais déjà les publicitaires rêvent des millions d'écrans supplémentaires qu'ils pourront peupler de messages publicitaires.
Dans le prototype de Google Glass actuellement proposées, la diffusion de publicité n'est pas autorisée mais elle pourrait faire son apparition dans une version commerciale, sous prétexte d'en baisser le prix, comme a pu le faire Amazon avec sa liseuse Kindle avec ou sans publicité intégrée à l'écran de veille.
L'agence Bloomberg rapporte que les publicitaires sont à pied d'oeuvre pour anticiper l'arrivée de la publicité dans les gadgets électroniques et imaginer comment occuper une partie des micro-affichages. Avec des dizaines de millions de gadgets dans la nature d'ici quelques années, il y a de quoi faire saliver les services marketing.
Or si les téléphones portables puis les smartphones constituent des objets personnels, ce sont aussi des moyens d'accès à Internet, ce qui a permis à la publicité de s'inviter sans trop de difficultés ni de réticences.
Les gadgets connectés, quant à eux, sont censés gagner encore un niveau de personnalisation et il n'est pas dit que l'apparition de publicité soit aussi facilement acceptée. D'où les explorations de formats publicitaires pour imaginer jusqu'où aller sans rejet violent qui pourrait aussi condamner le segment naissant des gadgets.
Certains fabricants de montres connectées, comme Pebble, y réfléchissent mais ils savent déjà que les formats traditionnels, même ceux des mobiles, risquent de ne pas suffire. Leur grand nombre de capteurs, leurs possibilités de reconnaissance de leur environnement et d'interactions pourraient alors générer de nouveaux modèles publicitaires.