Les avocats de Gary McKinnon se battent bec et ongles afin d'éviter l'extradition de leur client vers les États-Unis, mais c'est une cause devenue très médiatique qui semble de plus en plus perdue. On ne compte plus les appels déposés qui se sont soldés par une fin de non recevoir. Vendredi dernier, la Cour suprême du Royaume-Uni a décidé que le cas de Gary McKinnon n'était pas d'une importance publique générale, et la demande d'appel contre son extradition a été refusée.
Aujourd'hui âgé de 43 ans, le Britannique Gary McKinnon est accusé de s'être introduit dans les réseaux informatiques de la NASA et du Pentagone. S'il a avoué cette intrusion, il a par contre toujours réfuté les dégâts a priori occasionnés pour les 97 ordinateurs visités et l'effacement de fichiers sensibles.
Selon le gouvernement US, des systèmes militaires ont été inopérants peu de temps après les attaques du 11 septembre 2001. Des dommages évalués à près de 800 000 dollars, alors que Gary McKinnon a soutenu avoir agi depuis un ordinateur personnel avec comme objet de curiosité l'existence de technologies extra-terrestres.
Pour éviter son extradition vers les USA où il encourt une peine de prison de 70 ans dans un quartier de haute sécurité, Gary McKinnon aura plaidé des délits informatiques commis depuis le sol britannique, une santé mentale fragile, un syndrome d'Asperger nécessitant des soins adaptés au Royaume-Uni. Après le refus de la Cour suprême du Royaume-Uni, les avocats du prévenu pensent encore à solliciter la Cour Européenne des Droits de l'Homme à Strasbourg.
Publié le
par Jérôme G.
Journaliste GNT spécialisé en nouvelles technologies
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