Kim Dotcom devra attendre mars 2013 pour savoir s'il sera extradé vers les États-Unis. Sans doute plus par esprit de provocation qui le caractérise, l'homme se dit prêt à aller de son plein aux États-Unis, à condition qu'il récupère ses avoirs gelés.
Cet argent, le fondateur de MegaUpload pourrait bien en avoir besoin car il n'a pas abandonné le projet MegaBox dont il annonce l'aboutissement d'ici 4 à 6 mois. " Nous faisons de bons progrès. Cette innovation va rendre un tas de gens heureux ! "
C'est la deuxième fois que Kim Dotcom fait explicitement référence à MegaBox. La question est de savoir s'il faut vraiment le prendre au sérieux.
L'homme actuellement en liberté surveillée en Nouvelle-Zélande avait présenté MegaBox comme un concurrent d'iTunes d'Apple avec un modèle économique alternatif à celui des labels. La promesse pour les artistes de vendre directement leurs œuvres aux consommateurs en récupérant 90 % des revenus générés.
Ce modèle reposait sur un système publicitaire avec un logiciel qui remplaçait 10 à 15 % des publicités en ligne vues par un internaute par des publicités ciblées issues de la régie publicitaire de MegaUpload.
Récemment, Kim Dotcom a lancé un appel pour trouver des fournisseurs d'hébergement et de bande passante en Europe, Amérique du Sud et en Asie, mais surtout pas aux États-Unis. À rapprocher avec MegaBox ?