Même s'il y a eu du mouvement avec le retrait du juge David Harvey ( voir notre actualité ), cela ne change rien à l'affaire. La justice néo-zélandaise confirme que le fondateur de MegaUpload - et la défense - a le droit d'accéder aux preuves que détiennent les USA à son encontre.
Sans ces éléments, il serait privé d'une " audience équitable " et les États-Unis bénéficieraient d'un " avantage significatif ". Ces éléments de l'accusation vont permettre à la défense de mieux préparer son dossier et contester la demande d'extradition vers les États-Unis.
Commentaire de Kim Dotcom sur Twitter à propos de cette décision : " Écoutez moi bien : l'affaire MegaUpload va marquer l'histoire d'une manière que vous ne pouvez même pas imaginer. Quel bordel. Bienvenu au show ! "
Kim Dotcom est actuellement en liberté surveillée en Nouvelle-Zélande. En mars 2013 se tiendra son audience et celle de trois autres co-accusés pour une extradition vers les États-Unis.
Les autorités américaines accusent les responsables de MegaUpload d'avoir amassé 175 millions de dollars US depuis 2005 en copiant et distribuant illégalement des œuvres protégées par des droits d'auteur ( films, musique, logiciels, livres ).
Récemment, Kim Dotcom a fortement sous-entendu un retour d'ici la fin de l'année d'une version impossible à stopper de MegaUpload ( fermé le 19 janvier 2012 ) et a confirmé le lancement de MegaBox ( voir notre actualité ).