Dans le but d'éviter leur extradition aux États-Unis, Kim Dotcom et ses anciens collaborateurs Mathias Ortmann et Bram van der Kolk viennent d'essuyer un sérieux coup dur. Selon une décision rapportée par l'AFP, la Cour suprême de Wellington a rejeté leur recours.
New Zealand's top court rejects Kim Dotcom's latest bid to avoid extradition to the United States, in a fresh blow to the tech entrepreneur's decade-long battle against online piracy charges https://t.co/Yya9HWG57p pic.twitter.com/Q2APNlrEUf
— AFP News Agency (@AFP) December 21, 2021
Pour la plus haute juridiction de Nouvelle-Zélande, il n'y a pas eu d'erreur judiciaire. Cela étant, Kim Dotcom ne semble pas particulièrement inquiet du rejet de ce tout dernier recours contre son extradition. Sur Twitter, il assure ne pas être impressionné.
Unfazed. I’ll start live streaming in January. Join me. 2022 will be fun.
Enjoy your holidays ? pic.twitter.com/Dcv3yKnsEO— Kim Dotcom (@KimDotcom) December 21, 2021
Bientôt dix ans !
En janvier prochain, cela fera dix ans que le site Megaupload créé par Kim Dotcom - qui se présentait comme le premier service de stockage et de distribution de fichiers en ligne - a été fermé par la justice des États-Unis.
C'est également en janvier 2012 que la police néo-zélandaise avait mené avec l'appui du FBI un raid spectaculaire dans la luxueuse résidence de Kim Dotcom près de Auckland.
L'homme est accusé d'avoir été à la tête d'un groupe ayant amassé 175 millions de dollars en copiant et distribuant illégalement des contenus protégés. Les ayants droit (film, musique et autres) ont évalué le préjudice à 500 millions de dollars.
Inculpé de conspiration de racket, violation de droits d'auteur et blanchiment d'argent, Kim Dotcom encourt une peine de 20 ans de prison aux États-Unis. Il a souvent défendu une position de simple hébergeur de fichiers pour Megaupload avec ses 150 millions d'utilisateurs enregistrés et jusqu'à 50 millions de visiteurs uniques par jour.