
Pour Kollar-Kotelly, cette décision ne doit pas être perçue comme une sanction à l'encontre de Microsoft. Elle la justifie néanmoins en soulignant les retards pris par la firme de Redmond dans la mise à disposition de documents techniques détaillés aux éditeurs tiers afin de favoriser l'interopérabilité, comme stipulé dans l'accord à l'amiable qui avait permis de mettre fin aux poursuites en 2001.
Deux ans de plus au lieu de cinq demandés
Du côté de Microsoft, cette décision ne suscite pas la polémique et l'un de ses responsables indique que sa société se conformera pleinement aux termes de l'accord à l'amiable comme cela a été le cas lors du développement de Windows Vista.
En Europe, la Commission a ouvert deux nouvelles enquêtes antitrust à l'encontre de Microsoft, soupçonné d'abus de position dominante avec sa suite bureautique Office et le navigateur Internet Explorer.