
En 2000, le professeur Lee Keung-Hae et son entreprise P & IB, ont réclamé des dommages et intérêts à Microsoft Korea pour violation de brevets mais l'affaire était restée en suspens du fait d'une affaire parallèle lancée par le géant des logiciels demandant à ce que ces brevets soient invalidés.
D'après les propos de Kim Kil-Hae, patron de P & IB, relayés par l'AFP, " La décision de vendredi renforcera notre position dans une bataille restant à gagner pour définir le montant des dommages et intérêts. (...) Microsoft a utilisé nos technologies sans nous reverser des royalties. (...) Microsoft devrait stopper la vente de sa suite Office incorporant une solution de traduction linguistique et accepter notre demande de compensation ". Selon lui, l'éditeur devrait dédommager la firme sud-coréenne de 75 milliards de wons, soit environ 61,4 millions d'euros.
Pour le moment, Microsoft a refusé la requête de P & IB. " Nous avons déjà lancé une autre affaire en justice la semaine dernière avec de nouvelles preuves montrant que les technologies concernées n'ont rien de nouveau. " a indiqué Chung Jae-Hoon, avocat du géant des logiciels. A suivre.