Toujours très impliqué dans l'adoption du cloud computing en entreprise, Microsoft publie une étude menée en collaboration avec Accenture et WSP Environment & Energy sur les économies d'énergie réalisées par les sociétés utilisant l'informatique dans les nuages.
L'étude s'est intéressée à trois domaines de l'entreprise : la messagerie électronique, le partage de contenu et la gestion de la relation client. Elle a évalué la consommation énergétique et les émissions de CO2 par utilisateur via Microsoft Exchange Server 2007, Microsoft SharePoint Server 2007 et Microsoft Dynamics CRM avec leurs équivalents cloud : Microsoft Exchange Online, Microsoft Sharepoint Online et Microsoft Dynamics CRM Online.
Le tout a été étudié selon trois tailles de déploiement d'infrastructures, équivalentes à des entreprises de 100, 1000 ou 10 000 utilisateurs. D'après les résultats obtenus, plus l'entreprise est de petite taille et plus le cloud computing offre des opportunités pour la réduction de l'empreinte carbone ( jusqu'à 90% ) par rapport à l'utilisation de de serveurs internes.
Dans les grandes entreprises, l'effet est plus faible ( 60 à 90 % pour les structures de taille moyenne, 30 à 60 % pour les grandes organisations ) mais il peut tout de même permettre de réduire la consommation d'énergie et les émissions de CO2 d'environ un tiers. Sans surprise, les atouts intrinsèques du cloud computing sont mis en avant pour expliquer ces résultats.
Efficience et mutualisation
Cela passe par la consommation à la demande des services, offrant une plus grande flexibilité associées à une utilisation optimisée des serveurs virtualisés, avec un meilleur rendement pour " une empreinte d'infrastructure proportionnellement plus faible. "
La mutualisation des ressources rejoint ces aspects en permettant à de nombreuses entreprises de passer par une seule infrastructure " massivement partagée ", dont l'organisation en data centers assure une moindre consommation énergétique par rapport à la puissance de calcul disponible.
On n'oubliera pas que Microsoft propose une solide offre de cloud computing, dans toutes ses variations ( SaaS, PaaS, IaaS ) et que l'aspect " écologique " de l'informatique dans les nuages ne manquera pas d'interpeller les entreprises désireuses de sauter le pas, même si l'étude n'aborde qu'un aspect de la question de la réduction de consommation d'énergie par le cloud.
Publié le
par Christian D.
Dans sa quête pour séduire les entreprises avec le cloud computing, Microsoft sort la carte de l'étude d'impact environnemental avec la promesse d'une réduction de la consommation d'énergie et de l'émission de dioxyde carbone
Journaliste GNT spécialisé en mobilité / Ante-Geek des profondeurs du Web et d'ailleurs
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