Tout ce que Microsoft précise est que ce revendeur qualifié " d'indélicat " a vendu des logiciels sans licence d'utilisation et à des prix forcément plus compétitifs que via le marché licite. Le revendeur a été contraint de revenir dans les clous et a été condamné à très exactement 27 761,49 euros à verser à Microsoft pour cause de contrefaçon de marque, 5 000 euros pour pratique de concurrence déloyale et 1 500 pour le préjudice moral.
Selon Microsoft, le sud-ouest de la France avec les régions Aquitaine, Poitou Charente, Midi-Pyrénées et Limousin serait tout particulièrement touché par le piratage de produits logiciels avec un taux de 49 % supérieur à la moyenne nationale de 41 %. Des chiffres 2009 fournis par l'institut IDC.
" Il est important de protéger les professionnels informatiques qui subissent de plein fouet les dégâts causés par la concurrence déloyale de la contrefaçon. Au-delà des pertes économiques pour la région sud-ouest la contrefaçon de logiciels menace, plus généralement, la pérennité des activités d'acteurs économiques honnêtes et sérieux "
, déclare Marc Mossé, directeur des affaires publiques et juridiques chez Microsoft France.
Microsoft reste donc très vigilant pour ce genre d'affaires et tente aussi d'éduquer à sa manière les utilisateurs, en partant désormais plus du principe qu'ils sont victimes et non des coupables.