
Microsoft salue la justice française
Microsoft souligne " une sanction unique en France attestant de la position de plus en plus ferme adoptée par la justice à l’encontre des fabricants et distributeurs proposant des licences falsifiées ou logiciels contrefaits ". En l’occurrence, les contrefacteurs ont reconditionné des produits Microsoft d’entrée de gammes achetés auprès de grossistes agréés, et les ont transformés d’un coup de baguette magique en produits plus élaborés et plus chers, dupant des revendeurs. Sans droits d’utilisation, ces produits ont été installés sur des parcs informatiques d’entreprises.
Cette victoire juridique de Microsoft est d’autant plus fêtée qu’elle fait suite à deux autres décisions intervenues quelques semaines auparavant. Au motif de contrefaçon de logiciels et de marque, une société parisienne a été condamnée le 6 février à 106 000 euros tandis que le 4 mars, c’est la société Z. Diffusion qui a été condamnée par le Tribunal de Grande Instance de Bordeaux à payer 28 000 euros à Microsoft.
Selon Microsoft qui cite les chiffres de la BSA, en France, 42 % des logiciels achetés sont des logiciels piratés. Ces logiciels seraient souvent inutilisables ou contiendraient un virus connu.