Comme plus d'une vingtaine d'entreprises parmi lesquelles Acer, Dell, Foxconn, HTC, LG ou encore ZTE, Samsung est également un partenaire de Microsoft en vertu de la signature d'un accord de licence qui l'autorise à utiliser dans ses produits Android des brevets dont la teneur a été fuitée en juin par la Chine.
Il y a par ailleurs une certaine ironie dans la mesure où les accords de licence de Microsoft ont pour premier objectif d'éviter des litiges en justice. Sauf que les partenaires s'engagent aussi à mettre la main à la poche en reversant des royalties à Microsoft. Une clause qui aurait été un temps " oubliée " par Samsung.
La firme de Redmond renvoie à un accord signé avec Samsung en septembre 2011. À l'époque, un communiqué de presse précisait que Microsoft " recevra des redevances pour les smartphones et tablettes fonctionnant avec la plateforme mobile Android. " Une somme aujourd'hui d'importance compte tenu du succès de Samsung avec les terminaux Android.
" Curieusement, Samsung n'a pas demandé au tribunal de décider si l'acquisition de Nokia invalidait son contrat avec Microsoft, probablement parce qu'il savait que sa position était sans fondement ", écrit David Howard.
Il ajoute que Microsoft demande " simplement " au tribunal de régler le litige et s'attend à ce que la collaboration avec Samsung se poursuive. Mais pour cela, Samsung devra payer des indemnités pour ses retards de paiement.