L' Europe aurait pu se montrer plus tatillonne vis à vis de ce rachat dans la mesure où elle a déjà sévi contre Microsoft en matière de pratiques anticoncurrentielles et de domination anormale du marché. Cependant, suggère le Financial Times, les autorités antitrust n'ont pas spécialement étudié le risque associé à un éventuel risque selon lequel Microsoft imposerait l'usage de ses services.
Feu vert obtenu sans difficultés
L'investigation a plutôt porté sur le risque de voir le nombre de services de communications accessibles aux consommateurs réduits par cette acquisition. En la matière, l'Europe a considéré qu'il existait suffisamment d'acteurs alternatifs, dont Google, sur le marché des communications, et notamment des communications vidéo.
Avec l'approbation européenne, la transaction approche un peu plus de sa finalisation et va permettre à Microsoft de déployer plus avant la stratégie prévue pour intégrer Skype à ses propres services de communications, tout en maintenant une certaine liberté d'action à cette nouvelle division.
Microsoft avait soumis son dossier à l'Europe début septembre, avec l'espoir d'obtenir un feu vert d'ici le mois de janvier. L'accord n'aura finalement mis que cinq semaines à émerger.