Microsoft a donc décidé de passer la seconde au niveau de la commercialisation de sa Surface RT. Après avoir annoncé des résultats de vente modestes, Steve Ballmer avait rappelé que le système de commercialisation de la tablette limité initialement au seul site internet de Microsoft induisait des erreurs dans les estimations du succès de la plateforme.
Difficile de mesurer clairement le succès de la tablette, mais les estimations pourraient être revues à la hausse, tant il est inconcevable pour Microsoft d'augmenter la production de ses tablettes si la conjoncture ne lui était pas favorable.
La distribution de la surface RT devrait également prendre de l'ampleur et se défaire de son exclusivité Web. Mais ce sont les marchés américains et australiens qui profiteront les premiers de cette plus large démocratisation, les tablettes faisant leurs chemins vers divers enseignes physiques. Néanmoins, Microsoft annonce que des partenariats avec divers distributeurs devraient être mis en place dans les mois qui viennent dans de nombreux pays, rendant la tablette accessible au plus grand nombre dans de multiples boutiques.
Selon toute logique, la revue à la hausse des cadences de production devrait principalement permettre d'établir des stocks physiques dans les boutiques, Microsoft ayant de toute évidence étudié la demande potentielle du marché encore non connecté ou pas forcément prête à effectuer des achats en ligne.