Tentant sa chance dans de nombreux segments au-delà des smartphones, avec les objets connectés, les téléviseurs, les gyropodes ou récemment les drones, elle est encore peu présente et visible hors de son marché national.
L'une des raisons proviendrait de la faiblesse de son portefeuille de brevets : une arrivée sur les marchés internationaux pourrait amener la concurrence à multiplier les plaintes pour violation de brevets, suggèrent les analystes.
Pour réduire ce risque, l'entreprise vient d'acheter 1500 brevets au groupe Microsoft, avec lequel elle entretient des liens qui devraient se renforcer dans le temps. Pour le groupe de Redmond, ce geste vise aussi à montrer sa bonne volonté aux régulateurs chinois alors qu'il doit faire face à une enquête antitrust en Chine.
Hors de Chine, Xiaomi a tenté sa chance au Brésil mais a dû réduire la voilure du fait des incertitudes politiques, l'objectif suprême étant une entrée sur le marché US, qui ne se fera toutefois pas encore cette année.
L'accord avec Microsoft prévoit également la possibilité de pré-installer certains services du groupe américain, comme Office et Skype, sur les smartphones du fabricant chinois, comme les Xiaomi Mi 5 et Xiaomi Mi Max.