Cet effort de dématérialisation s'accompagne néanmoins d'une réduction du nombre de sites Web à destination des usagers français. C'est aussi l'une des mesures engagées afin " d'améliorer la lisibilité du paysage numérique de l'État en rationalisant le nombre de ses sites Internet ". Sur les plus de 570 sites actifs de l'État, l'ambition est de diviser ce nombre par dix d'ici à fin 2012.
" L'amélioration de la relation numérique à l'usager passe par un recentrage du paysage numérique sur un nombre limité de sites Internet et par un renforcement des contrôles portant sur leur création "
, peut-on lire dans le rapport.
Ce recentrage est déjà visible sur le site www.service-public.fr qui depuis son lancement en 2000 a connu plusieurs évolutions pour par exemple accueillir de nouvelles démarches en ligne. Via le système d'authentification de ce site, il est par ailleurs possible de se connecter à d'autres services, ce qui sera généralisé à l'ensemble des services publics en ligne d'ici fin 2011.
À partir de septembre prochain, les usagers pourront noter les sites Web des administrations, à commencer par trois sites pilotes : service-public.fr, education.gouv.fr et gouvernement.fr.