On le sait, Motorola a perdu beaucoup de parts de marché dans la téléphonie mobile depuis mi-2006, au point de se faire souffler la deuxième place mondiale par son concurrent Samsung, qui bénéficie de son côté d'une vitalité sans précédent.
Avec le départ de son président charismatique Ed Zander et l'arrivée de Greg Brown depuis le premier janvier 2008, c'est une nouvelle ère qui s'ouvre pour la société américaine, forte de 66.000 employés dans le monde et en pleine réorganisation.
Chaque année depuis 2004, un document technique, le MTO ( Motorola Technology Outlook ), fourni par un cabinet d'études externe, fait le point sur les tendances à venir dans la téléphonie mobile et identifie les secteurs clés. Ce document n'est normalement accessible dans un premier temps qu'aux membres de la direction mais BusinessWeek a pu s'en procurer un extrait.
Le MTO répertorie six champs dominants qu'il ne faudra pas perdre de vue dans les cinq années à venir. Ces secteurs sont les suivants :
L'ombre de l' iPhone
Car si la société maîtrise l'aspect technologique, la réponse aux attentes des consommateurs via des interfaces simples et conviviales ( et 2007 en a montré l'importance ) reste encore à construire. C'est pourquoi Motorola devrait proposer dans les mois à venir des terminaux plus ergonomiques, réinventant les usages. Le Motorola Rokr E8, annoncé au CES 2008, va dans la bonne direction avec son clavier tactile reconfigurable selon les applications.
Un autre chantier auquel Motorola doit s'atteler, c'est de régénérer sa marque afin que ses produits captent l'attention. En somme, il faudrait un nouveau Motorola RAZR, jouant à la fois sur les innovations technologiques et sur l'aspect emblématique, pour relancer sa branche téléphonie.
D'anciens membres de Motorola, désormais acteurs de sociétés de conseil, pointent du doigt le manque de communication entre les services au sein de la société, divisée en fiefs peu perméables aux échanges d'idées. C'est également sur cet aspect que devra travailler Greg Brown pour relancer la société.
Avec le départ de son président charismatique Ed Zander et l'arrivée de Greg Brown depuis le premier janvier 2008, c'est une nouvelle ère qui s'ouvre pour la société américaine, forte de 66.000 employés dans le monde et en pleine réorganisation.
Chaque année depuis 2004, un document technique, le MTO ( Motorola Technology Outlook ), fourni par un cabinet d'études externe, fait le point sur les tendances à venir dans la téléphonie mobile et identifie les secteurs clés. Ce document n'est normalement accessible dans un premier temps qu'aux membres de la direction mais BusinessWeek a pu s'en procurer un extrait.
Le MTO répertorie six champs dominants qu'il ne faudra pas perdre de vue dans les cinq années à venir. Ces secteurs sont les suivants :
- immersive Internet : accès à Internet en permanence et donc sur les appareils mobiles
- hosted applications : services mobiles accessibles sur tout appareil et non sur un unique produit
- video rerouted : vidéo accessible partout et switchable d'un réseau à un autre
- virtually here : rapprochement des mondes réels et virtuels via des capteurs
- securing the bits : méthodes à développer contre les pirates et l'usurpation d'identité
- stimulating the spectrum : vers des réseaux de nouvelle génération
L'ombre de l' iPhone
Car si la société maîtrise l'aspect technologique, la réponse aux attentes des consommateurs via des interfaces simples et conviviales ( et 2007 en a montré l'importance ) reste encore à construire. C'est pourquoi Motorola devrait proposer dans les mois à venir des terminaux plus ergonomiques, réinventant les usages. Le Motorola Rokr E8, annoncé au CES 2008, va dans la bonne direction avec son clavier tactile reconfigurable selon les applications.
Un autre chantier auquel Motorola doit s'atteler, c'est de régénérer sa marque afin que ses produits captent l'attention. En somme, il faudrait un nouveau Motorola RAZR, jouant à la fois sur les innovations technologiques et sur l'aspect emblématique, pour relancer sa branche téléphonie.
D'anciens membres de Motorola, désormais acteurs de sociétés de conseil, pointent du doigt le manque de communication entre les services au sein de la société, divisée en fiefs peu perméables aux échanges d'idées. C'est également sur cet aspect que devra travailler Greg Brown pour relancer la société.
Source :
BusinessWeek