Deezer Agence média interactive du groupe AEGIS, Isobar publie les résultats d'une étude menée avec Deezer auprès de 600 internautes âgés de 15 à 64 ans afin d'identifier les nouveaux usages de la musique en ligne, et dont Deezer est évidemment un chef de file avec son offre d'écoute gratuite en streaming.


Juste une question de prix
Si les internautes sont moins enclins à acheter des CD, c'est avant tout le prix qui les en dissuadent (71 %) et non pas tant l'écoute en ligne (21 %) ou le téléchargement (14 %), à priori preuve que l'ensemble de ces offres peuvent cohabiter. Les internautes interrogés avouent d'ailleurs à 79 % qu'ils achèteraient plus volontiers un CD si celui-ci proposait un contenu exclusif (live, version acoustique...).

Le CD n'est toutefois pas le seul à souffrir d'un prix ressenti trop élevé puisque c'est aussi le principal frein au téléchargement payant pour 65 % des 15-24 ans, tranche d'âge qui est pourtant celle qui consomme le plus de musique par ce biais. Le téléchargement payant qui souffre de l'image des DRM perçus comme une atteinte à la liberté (58 %), reste ainsi encore confidentiel avec 37 % des internautes qui déclarent y avoir recours et seulement 7 % de manière exclusive pour s'approvisionner en musique.


Des vertus de la musique en ligne
Dans tout cela, la musique en ligne fait presque figure de bon élève selon l'étude, reconvertie en agent de promotion pour découvrir de nouveaux artistes, avec des internautes qui déclarent malgré cette offre continuer à payer pour télécharger des titres (56 %), à acheter des CD (61 %). Pour un tiers des internautes, depuis qu'ils écoutent de la musique en ligne, ils effectuent moins de téléchargements illégaux. Et donc les bienfaits de Deezer qui serait " découvreur et prescripteur " avec un quart des utilisateurs qui déclarent acheter plus de musique depuis qu'ils utilisent le site.

Si l'étude vante les qualités de Deezer, la Sacem ne partage pas forcément cet avis. Elle reconnaît ainsi une réelle pluralité de l'offre mais au mois de juin, Bernard Miyet, président du directoire, avait parlé de revenus insuffisants : " Sur 6 mois, cela représente 70 000 euros. C'est grotesque, on est dans le micropaiement ". Justement interrogés sur le mode de financement pour pouvoir continuer à bénéficier d'une écoute en ligne gratuite, les internautes se disent à 64 % prêts à accepter la diffusion de publicités en une seule séquence.