Le 30 janvier dernier, Nans Thomas , tout juste 18 ans se lançait dans un projet ambitieux : tourner un film des endroits les plus populaires de la ville de Nancy depuis un drone volant équipé d'une caméra Go Pro.
Rapidement, la vidéo accuse un fort succès en affichant
En France, il est nécessaire de disposer d'une habilitation spécifique ainsi qu'une dérogation de survol ( délivrée par la préfecture ) pour effectuer tout survol d'une zone habitée ou fréquentée. Une lettre qui l'a tout d'abord simplement invité à se mettre en règle.
C'était sans compter sur un appel de la gendarmerie, qui a convoqué l'adolescent pour l'entendre sur le déroulement de son film. Il ressortira du commissariat avec une convocation devant le tribunal correctionnel pour " mise en danger de la vie d'autrui". L'adolescent est sous le choc et comprend difficilement ce qu'on lui reproche " Je ne savais pas qu'il fallait des autorisations. On ne m'a d'ailleurs donné aucune indication quand j'ai acheté le drone sur Internet."
Ce n'est pourtant pas faute d'en parler ci et là depuis la montée en puissance de ces petits appareils volants, au plus grand dam des passionnés de modélismes qui se sentent pénalisés par ces amateurs qui prennent des risques et jettent souvent la critique sur leur pratique fortement encadrée. Le bon sens intervient également : comment ne pas penser une minute que la chute d'un tel appareil sur la foule ne puisse pas entrainer blessures ou accidents ?
En outre, la justice pourrait faire de ce cas un exemple, galvanisée par les chiffres : les drones volants ont été parmi les objets les plus achetés pendant la période de Noël.