Il est délicat parfois d'intervenir sur une tumeur mal placée pour un médecin, sans avoir à toucher d'autres organes voisins. Les cellules cancéreuses sont difficiles à atteindre, ont évidement tendance à ne pas s'exposer facilement. Les chirurgies imposent parfois l'ablation d'autres parties du corps, quand la chimiothérapie soumet les patients aux effets secondaires, avec l'incertitude parfois de ne pas se révéler efficaces.
Si la médecine soigne de mieux en mieux les cancers, le taux de guérison chez les malades pourraient s'accroître avec l'arrivée de la nanomédecine. Une nouvelle expérience a mis en place une nouvelle approche de traitement. Il s'agirait de diffuser dans le corps humain des nanoparticules sous forme de médicaments concentrés afin de cibler la tumeur, uniquement dans les régions du corps où elle se situe.
La nanoparticule élaborée par les chercheurs de la société BIND Biosciences de Boston, associés à des scientifiques du MIT, est reconnue sous le nom de "Modèle BIND-014". Elle a d'ores et déjà fait ses preuves sur les patients humains volontaires en se montrant notamment toute aussi efficace que les chimiothérapies courantes sans les effets secondaires de ces dernières.
La première phase clinique s'achève, et la seconde s'apprète à commencer dès que la seconde vague de volontaires aura été trouvée. Au cours de cette deuxième étape, il s'agira de trouver le bon dosage du médicament. Après ceci, il faudra attendre qu'une troisième phase clinique s'achève et se révèle concluante pour que le médicament soit commercialisé.
Les thérapies nanomédicales prouvent leur utilité et donne de l'espoir aux malades. Se soigner sans subir des effets secondaires ou des dommages collatéraux sur d'autres parties du corps est le rêve de tous les patients et de leurs proches.