Napster_Logo A l'origine service de Peer-to-Peer destiné à l'échange de fichiers musicaux, Napster a connu ses heures de gloire au début des années 2000 sous l'égide du téléchargement illégal, avant que l'industrie musicale ne force son passage vers la légalité totale, et un rachat par Roxio pour devenir un site respectable qui n'a pas encore d'antenne locale en France. Son passé tumultueux fait toutefois encore parler de Napster, notamment dans le cadre de procédures judiciaires en cours menées par la RIAA. Plus de P2P illégal, mais pour Napster la bascule forcée n'a visiblement pas été des plus heureuses.


La reconversion de la marque Napster en question
L'agence de presse Reuters rapporte en effet que le conseil d'administration de Napster envisage une vente. La prochaine assemblée générale d'actionnaires qui se tiendra le 18 septembre prochain devrait en dire plus, alors que la pression se fait croissante sous la houlette de trois investisseurs dissidents qui cherchent à obtenir des sièges, et accusent le conseil d'administration actuellement en place de ne pas faire son possible pour maximiser la valeur de Napster.

Avec la concurrence d'iTunes Store, Napster a tenté de dégager un modèle économique viable. Napster propose ainsi un service d'abonnement auquel ont souscrit plus de 700 000 personnes, déboursant 13 dollars par mois pour avoir accès à un catalogue de plus de 6 millions de titres, tandis qu'un service de streaming supporté par la publicité, Free Napster, permet une écoute gratuite. Depuis le mois de mai, Napster s'est ouvert à la vente de musique sans mesure de gestion des droits numériques, alors qu'une initiative dans le domaine de la téléphonie mobile a été lancée en juin.

Toute cette débauche d'énergie n'a apparemment pas porté ses fruits pour Napster, désormais surtout une marque qui ravive de nombreux souvenirs pour certains nostalgiques.