La NASA envisage ainsi de développer des partenariats avec des sociétés privées dans le but d'exploiter les ressources de la lune, notamment l'hélium 3 et des terres rares actuellement principalement contrôlées par la Chine sur Terre.
L'agence a précisé qu'aucun fonds public ne sera alloué au programme, mais qu'il sera proposé un accompagnement des sociétés au développement de leurs robots de prospection minière lunaire. Les projets des sociétés sont attendus jusqu'au 17 mars prochain, la NASA se réservant la sélection du ou des projets les plus viables.
En proposant ce type d'accompagnement, la NASA conserverait un oeil et un pied dans des missions spatiales pour lesquelles le gouvernement fédéral n'a pas de budget à allouer.
Selon le traité des Nations unies concernant l'espace extra-atmosphérique signé le 27 janvier 1967, la lune peut être explorée et utilisée librement par tous les États sans aucune discrimination. L'idée d'y installer des prospections minières pourrait toutefois relancer le débat concernant la notion de propriété totale ou partielle de la Lune.