Depuis la base de lancement de Cap Canaveral en Floride, une fusée Atlas V de l'United Launch Alliance (coentreprise entre Boeing et Lockheed Martin) a décollé jeudi à 17h02 (23h02 heure de Paris) avec à bord le satellite GOES-S. Une charge utile de 5,2 tonnes.

Près de trois heures après le décollage, les responsables de la mission GOES-S ont confirmé le déploiement avec succès des panneaux solaires. GOES-S est un satellite météorologique pour un programme de l'Agence spatiale américaine (Nasa) et de l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique (NOAA).

En orbite géostationnaire, GOES-S devient le deuxième satellite météorologique de nouvelle génération pour mettre à jour les satellites GOES (Geostationary Operational Environmental Satellite). Il rejoint GOES-R lancé en novembre 2016 qui a été rebaptisé GOES-16.

De la même manière, GOES-S deviendra GOES-17 dans deux semaines. Plus tard dans l'année, il sera repositionné et deviendra pleinement opérationnel pour fournir une imagerie et des mesures atmosphériques, une cartographie en temps réel de l'activité de la foudre. Il surveillera l'activité solaire et renverra des données sur les particules spatiales.

Pour l'ouest des États-Unis, l'Alaska et Hawaï, GOES-17 (proche cousin de GOES-16) doit participer à l'amélioration des prévisions météo, et aider à prévoir et suivre des événements météorologiques dangereux pour les populations. Ses instruments sont capables de recueillir une imagerie avec des intervalles allant de 30 secondes à 5 minutes.

Après GOES-R et GOES-S, deux autres satellites GOES-T et GOES-U sont en développement pour un lancement en 2020 et 2024. GOES-R a notamment joué un rôle dans la prédiction d'ouragans qui ont touché les Caraïbes l'été dernier.