Il devait initialement être lancé en début de mois. Après plusieurs reports, dont en raison de conditions météo, le satellite Joint Polar Satellite System-1 (JPSS-1) a finalement décollé samedi depuis la base militaire américaine Vandenberg Air Force Base en Californie.
Ce satellite est le premier d'une série de quatre satellites météorologiques qui seront déployés en orbite polaire par la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA ; Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique), et avec donc la participation de l'agence spatiale américaine.
Lorsqu'il atteindra son orbite finale, JPSS-1 sera rebaptisé NOAA-20. À l'issue d'une période de vérification et validation de trois mois, le satellite deviendra opérationnel. Avec cinq instruments, il scrutera la planète entière deux fois par jour.
Ces instruments vont permettre de recueillir des données sur les températures à la surface des terres et des océans, la végétation, les nuages, les précipitations, la neige et la couverture de glace, les incendies, la température atmosphérique, la vapeur d'eau et l'ozone.
Les données serviront notamment à améliorer les prévisions météo américaines à sept jours (au lieu de trois jours), suivre par exemple des ouragans, aider à la reconnaissance des modèles climatiques qui peuvent influencer les conditions météorologiques.
" Les instruments sont si précis qu'ils peuvent mesurer la température à plus d'un dixième de degré de la surface de la planète jusqu'à la frontière de l'espace ", déclare Greg Mandt de la NOAA.