Coques pour smartphones, bijoux, jouets... le processus n'est que très peu utilisé à des fins industrielles ou médicales pour le moment.
La NASA est beaucoup plus ambitieuse concernant l'utilisation des imprimantes en trois dimensions et projette de se servir de la technologie pour fabriquer son prochain système de lancement spatial.
À l'aide d'imprimantes à frittage laser permettant de créer physiquement avec précision des pièces à partir de modélisations en 3D, la NASA compte profiter des avantages de l'imprimante 3D pour gagner temps et argent sur le développement de ses projets.
Permettant la réalisation de formes complexes sans aucune soudure, les pièces créées seraient plus fiables et moins onéreuses. L'utilisation d'imprimantes 3D permettrait à la NASA de produire d'un seul tenant une pièce nécessitant l'assemblage de plusieurs éléments si elle était construite traditionnellement.
Ainsi, certaines parties du prochain module de propulsion J-2X développé par l'agence spatiale américaine devraient voir le jour à partir d'imprimantes 3D. De quoi mettre à rude épreuve la fiabilité des pièces, mais aussi du procédé de conception lors des phases de tests d'ici la fin de l'année.