Avec la perspective de la naissance d'un géant de l'Internet et de la téléphonie mobile se rapprochant à grands pas, c'est presque sans surprise que des bâtons dans les roues commencent à être mis pour le rachat programmé de Neuf Cegetel par SFR. La fronde n'est toutefois ni venue des FAI ou autres opérateurs mobiles, mais de l'UFC-Que Choisir qui selon une information divulguée par le quotidien économique Les Echos, a déposé un recours devant le Conseil d'Etat, contestant ainsi le feu vert accordé par le ministère de l'Economie et des Finances à la mi-avril.
L'association de consommateurs estime que SFR avec sa maison-mère Vivendi dont Canal+ est également une filiale, n'ont pas pris assez d'engagements en matière de concurrence avec la perte d'un acteur potentiel (Neuf Cegetel) tant au niveau de la téléphonie mobile que de la TV payante, et de reprocher au gouvernement de ne pas avoir sollicité l'avis du Conseil de la concurrence avant de donner son aval.
Par ailleurs, l'opérateur britannique Vodafone étant le deuxième actionnaire de SFR, l'UFC-Que Choisir estime qu'il aurait été légitime de soumettre la question de ce rachat à l'examen de la Commission européenne, d'autant que Vodafone a " approuvé et publiquement soutenu " le rachat de Neuf Cegetel.
Pour Les Echos, le mutisme de Free et Darty s'explique par l'engagement de SFR de proposer pour un FAI un nouvel opérateur mobile virtuel susceptible de les intéresser. Quant à Orange, le ministère ayant pris sa décision, il lui était difficile de la contester, Bercy étant propriétaire de 27 % de son capital.
Si le recours de l'UFC-Que Choisir est pris en considération, le rachat de Neuf Cegetel par SFR sera suspendu, et l'intervention du Conseil de la concurrence pourra être demandée.
L'association de consommateurs estime que SFR avec sa maison-mère Vivendi dont Canal+ est également une filiale, n'ont pas pris assez d'engagements en matière de concurrence avec la perte d'un acteur potentiel (Neuf Cegetel) tant au niveau de la téléphonie mobile que de la TV payante, et de reprocher au gouvernement de ne pas avoir sollicité l'avis du Conseil de la concurrence avant de donner son aval.
Par ailleurs, l'opérateur britannique Vodafone étant le deuxième actionnaire de SFR, l'UFC-Que Choisir estime qu'il aurait été légitime de soumettre la question de ce rachat à l'examen de la Commission européenne, d'autant que Vodafone a " approuvé et publiquement soutenu " le rachat de Neuf Cegetel.
Pour Les Echos, le mutisme de Free et Darty s'explique par l'engagement de SFR de proposer pour un FAI un nouvel opérateur mobile virtuel susceptible de les intéresser. Quant à Orange, le ministère ayant pris sa décision, il lui était difficile de la contester, Bercy étant propriétaire de 27 % de son capital.
Si le recours de l'UFC-Que Choisir est pris en considération, le rachat de Neuf Cegetel par SFR sera suspendu, et l'intervention du Conseil de la concurrence pourra être demandée.