Si le Nexus 6 rompt avec la tradition des smartphones accessibles ( financièrement parlant ) lancée avec le Nexus 4 et poursuivie avec le Nexus 5, il est une tendance qui ne déroge pas à la règle : le smartphone se veut assez simple à démonter, et donc, à réparer.
Le démontage met en avant quelques particularités, comme le double flash LED dont chaque diode dispose de sa propre orientation afin de proposer un éclairage uniforme. Le capteur photo est un Sony Exmor IMX 214 CMOS identique à celui qu'embarque le convointé
Dans son ensemble, le Nexus 6 est particulièrement simple à réparer, principalement parce que la majorité des composants sont reliés par des connecteurs et des câbles ou nappes, et non directement soudés les uns aux autres. iFixit a apprécié le fait que le smartphone n'utilise qu'un seul type de vis, et d'ailleurs ces vis sont utilisées en grand nombre, ce qui évite d'avoir affaire à des clips qui cassent à la moindre contrainte.
Côté points noirs, la batterie est collée au châssis, mais peut toutefois être changée. Certains composants sont soudés, le module de vibration, le port SIM, le haut-parleur, le port USB, et il sera difficile de les remplacer soi-même.
Enfin et c'est devenu une norme pour presque tous les smartphones, les différentes couches qui composent l'écran sont collées, ce qui implique un remplacement total de l'écran si le verre venait à casser.
iFixit donne ainsi la note de 7 sur 10 au Nexus 6 en termes de réparabilité, une bonne nouvelle pour un smartphone proposé à partir de 649 euros.