Depuis le 23 février dernier et jusqu'au 2 mars prochain, se tient à Paris le Salon International de l'Agriculture. Un fait, qui n'a rien à voir avec l'agriculture, aura marqué le jour d'ouverture et les internautes. En effet, samedi 23 février, alors qu'il traversait la foule accompagné de ses gardes du corps, Nicolas Sarkozy a voulu serrer la main d'un visiteur. Le dialogue entre les deux hommes a été succinct, mais d'une franchise à toute épreuve :
Le visiteur : Ah non, touche-moi pas.
Nicolas Sarkozy : Casse-toi alors !
Le visiteur : Tu me salis.
Nicolas Sarkozy : Casse-toi alors ! Pauvre con.
Jean-Pierre Raffarin, ex-premier ministre UMP : " C'est un dialogue privé, d'homme à homme, c'est un dialogue volé. Cette vidéo ne me semble pas être un fait politique. "
Brice Hortefeux, ministre de l'Immigration, défend son ami : " Les hommes politiques, ce ne sont pas des carpettes sur lesquelles on doit systématiquement s'essuyer les pieds. Nicolas Sarkozy s'est exprimé de manière à ce que son interlocuteur le comprenne, eh bien moi je trouve ça très bien que le président de la République s'exprime comme chaque Français. "
François Hollande, Premier secrétaire du PS, n'a pas bien évidemment pas manqué l'occasion pour rappeler à l'ordre le président de la République sur son comportement : " Ce qui est aujourd'hui insupportable, c'est que le président ne soit pas exemplaire. Il n'est pas un citoyen comme les autres, il ne peut pas parler de ses propres croyances ou de ses propres convictions, il est le président de tous les Français. "
Robert Badinter, ancien garde des Sceaux : " La présidence de la République est une fonction qui appelle de la part de celui qui l'exerce réserve, distance et modestie. Vous n'empêcherez jamais ces provocations et ces insultes. Vous devez vous préparer à avoir la réponse convenable tout de suite. "
Diffusée depuis samedi soir par Le Parisien dans sa version en ligne, la vidéo a été vue par plus de 800 000 personnes dimanche soir et par plus de trois millions aujourd'hui, sans compter les internautes qui l'ont vue via d'autres plates-formes comme Dailymotion et YouTube.
Les hommes politiques l'auront bien compris, si Internet peut être un formidable outil dans le cadre d'une campagne de communication, attention aux moindres faux pas.
Le visiteur : Ah non, touche-moi pas.
Nicolas Sarkozy : Casse-toi alors !
Le visiteur : Tu me salis.
Nicolas Sarkozy : Casse-toi alors ! Pauvre con.
Jean-Pierre Raffarin, ex-premier ministre UMP : " C'est un dialogue privé, d'homme à homme, c'est un dialogue volé. Cette vidéo ne me semble pas être un fait politique. "
Brice Hortefeux, ministre de l'Immigration, défend son ami : " Les hommes politiques, ce ne sont pas des carpettes sur lesquelles on doit systématiquement s'essuyer les pieds. Nicolas Sarkozy s'est exprimé de manière à ce que son interlocuteur le comprenne, eh bien moi je trouve ça très bien que le président de la République s'exprime comme chaque Français. "
François Hollande, Premier secrétaire du PS, n'a pas bien évidemment pas manqué l'occasion pour rappeler à l'ordre le président de la République sur son comportement : " Ce qui est aujourd'hui insupportable, c'est que le président ne soit pas exemplaire. Il n'est pas un citoyen comme les autres, il ne peut pas parler de ses propres croyances ou de ses propres convictions, il est le président de tous les Français. "
Robert Badinter, ancien garde des Sceaux : " La présidence de la République est une fonction qui appelle de la part de celui qui l'exerce réserve, distance et modestie. Vous n'empêcherez jamais ces provocations et ces insultes. Vous devez vous préparer à avoir la réponse convenable tout de suite. "
Diffusée depuis samedi soir par Le Parisien dans sa version en ligne, la vidéo a été vue par plus de 800 000 personnes dimanche soir et par plus de trois millions aujourd'hui, sans compter les internautes qui l'ont vue via d'autres plates-formes comme Dailymotion et YouTube.
Les hommes politiques l'auront bien compris, si Internet peut être un formidable outil dans le cadre d'une campagne de communication, attention aux moindres faux pas.
Source :
Le Parisien / Reuters