La console Nintendo Switch fait le pari de pouvoir jouer sur les deux tableaux de la console de salon puissante et de la console portable. Lors de son annonce, il a été précisé que c'est le groupe Nvidia qui fournirait le coeur du système, avec un SoC Tegra custom pour répondre aux besoins spécifiques du produit.
Conséquence de ce choix, ce n'est pas non plus une architecture GPU Pascal qui sera présente, comme pressentie initialement, mais l'architecture antérieure Maxwell, certes proche de Pascal mais ne bénéficiant pas de l'efficience de sa gravure en 16 nm.
Le SoC Tegra X1 avait initialement été annoncé début 2015 et s'appuie sur une configuration octocore avec 4 coeurs ARM Cortex-A57 et 4 coeurs ARM Cortex-A53 et un GPU Maxwell 256 cores, le tout gravé en 20 nm.
Selon Digital Foundry, repris par Ars Technica, les développeurs auront la possibilité d'ignorer la cadence supérieure, même lorsque la console Switch est sur son dock.
La question se pose déjà de savoir si les développeurs choisiront de rester sur la cadence GPU la plus basse fonctionnant dans tous les modes ou dans quelle mesure ils feront l'effort d'exploiter la pleine puissance de la plate-forme, et avec quel résultat pour les joueurs.
Car si la console peut afficher du 1080p à 60 fps, le mode de base s'en tient à l'affichage 6,2 pouces 720p embarqué, sur dalle IPS, avec multi-touch 10 points. Plus généralement, avec de telles caractéristiques, il restera difficile de rivaliser avec les consoles de salon du moment, Xbox One de Microsoft ou PS4 de Sony.