Les déboires et blocages de l'équipementier chinois Huawei font aussi les affaires de l'européen Nokia qui peut alors constituer une alternative en plus de la conquête de nouveaux marchés.
Cette situation lui a permis de remporter 17 contrats sur le troisième trimestre de l'année 2020, ce qui lui permet de passer à son tour le cap des 100 contrats 5G quelques mois après Ericsson et d'atteindre les 160 engagements commerciaux comprenant démonstrations et tests payants.
Today, we are proud to announce that we have taken the total of #5G deals that we have signed to 100, having signed 17 new 5G commercial deals in Q3 2020. https://t.co/XL2QgCr99I pic.twitter.com/QmXlA9VWVH
— Nokia (@nokia) October 2, 2020
Nokia revendique une présence "sur tous les marchés qui ont été pionniers dans l'adoption de la 5G" grâce à des contrats avec tous les opérateurs US et plusieurs acteurs en Corée du Sud et au Japon.
En France, les équipements de Nokia sont exploités par Orange, SFR et Free Mobile.
Outre les réseaux nationaux, l'équipementier multiplie les contrats avec les entreprises pour des réseaux 5G privés, ce marché représentant déjà 12% de ses contrats.
En parallèle, il revendique un certain nombre d'avancées techniques, parfois proposées en première mondiale, comme le network slicing ou le lancement d'une solution 5G SA (Standalone) pour réseaux privés, tout en suivant de près les tendances du DSS (Dynamic Spectrum Sharing) ou la migration d'unités radio 4G en 5G par mise à jour logicielle.
Cela n'empêche pas l'équipementier d'avoir annoncé la suppression de 1200 emplois en France dans le cadre d'un programme de réorganisation mondiale, projet vivement critiqué par les syndicats alors que l'entreprise relève la tête après avoir démarré plus doucement dans la 5G que ses concurrents.