Dans le cadre de l'acquisition de l'équipementier Alcatel-Lucent, le groupe Nokia a commencé à annoncer une série de suppressions d'emplois dans la cadre de la réorganisation des activités suivant ce rachat. Cela devrait initialement toucher 400 postes en France, 1400 en Allemagne et un millier en Finlande.
Mais selon les syndicats, l'objectif serait de réduire l'effectif actuel (104 000 salariés) de 10 000 à 15 000 postes dans le monde en vue de réduire ses coûts et de parer la faiblesse du segment des équipements réseau qui affecte le groupe.
Nokia ne confirme pas encore cette réduction d'effectifs qui pourrait détruire une partie des emplois et en relocaliser d'autres. Le groupe a annoncé en avril un plan de restructuration qui doit lui permettre de réduire ses coûts opérationnels de 900 millions d'euros d'ici 2018, sans préciser combien d'emplois devront être supprimés pour y parvenir.
Nokia vient de transférer sa propriété intellectuelle touchant l'industrie mobile et ses droits de marque à une nouvelle structure baptisée HMD qui doit relancer une activité de fabrication de smartphones et tablettes sous Android, après plusieurs années à avoir tenté de développer l'écosystème Windows Phone / Windows 10 Mobile par des gammes Lumia.