Nokia vient ainsi d'annoncer mettre en pause son plan d'action sociale très contestée depuis quelques jours, précisant "Une réunion de suivi est prévue le 2 octobre entre les représentants du gouvernement, la direction de Nokia et les partenaires sociaux. La procédure de consultation sur le plan de transformation est suspendue jusqu'à cette date".
L'annonce fait suite à une réunion organisée entre une partie du gouvernement et les représentants de Nokia après que la marque annonce envisager se séparer de 400 postes en France d'ici 2018.
Lors du rachat d'Alcatel Lucent, Nokia avait pourtant promis tout le contraire avec le maintien de 4200 emplois pendant deux ans assortis du recrutement de plus de 500 personnes dans la recherche et le développement. Finalement, quelques mois à peine après le rachat, Nokia licenciait 400 postes, suivis de 597 nouveaux emplois supprimés d'ici 2019 selon le plan social présenté aux syndicats ces derniers jours.
Nokia évoque la nécessité de réaliser 1,2 milliard d'euros d'économies d'ici 2018 sur la totalité de ses activités internationales. Une situation qui sonne mal chez les syndicats qui pointent du doigt l'attribution de plus de 4,4 milliards d'euros de dividendes aux actionnaires.
La restructuration est aujourd'hui en pause, elle ne reprendra qu'après la réunion du 2 octobre. Dans un communiqué Nokia indique que les promesses d'embauches seront tenues et les 500 emplois créent d'ici 2018 dans la branche recherche et développement (à ce jour seulement 190 emplois ont été créés).
Malgré la pause, la restructuration fait peu de doute et Nokia devrait bien se séparer de 600 collaborateurs d'ici 2019 malgré les appels de Bercy.