En novembre 2012, Nokia annonçait avoir déposé plusieurs plaintes contre son concurrent Research in Motion pour violation de brevets portant sur des technologies WLAN utilisées dans les smartphones BlackBerry.
Le litige provenait du renouvellement d'accords de licence pour lesquels RIM estimait que les technologies WiFi étaient comprises dans les champ des technologies couvertes tandis que Nokia demandait des droits de licence complémentaires.
Le fabricant canadien a demandé un arbitrage sur cette question qu'un tribunal à Stockholm a tranché en faveur de Nokia. Sur cette base, le fabricant finlandais a aussitôt déposé plainte pour forcer RIM à négocier ces droits de licence complémentaires.
Nokia annonce ce jour avoir trouvé un terrain d'entente avec RIM et obtenu l'accord de licence réclamé, mettant fin aux trois plaintes qui avaient été déposées aux Etats-Unis, au Canada et au Royaume-Uni. Le détail de l'accord reste confidentiel mais il se constituera d'un montant principal suivi de versements réguliers.
Nokia légitime une nouvelle fois cette action par la volonté de protéger de lourds investissements de R&D menés ces 20 dernières année et représentant 45 milliards d'euros qui sont maintenant rentabilisés par les droits de licence.
De son côté, RIM est loin d'en avoir fini avec les questions de droits de licence sur les connectivités sans fil. Le fabricant a fait l'objet d'une nouvelle plainte de la part de la ferme de brevets Wi-LAN, cette fois pour des droits relatifs à la technologie Bluetooth.