Logo note2be Créé à la fin du mois de janvier, le site Note2be.com a provoqué une véritable levée de boucliers de la part des syndicats enseignants notamment. Pas moins de 17 plaintes ont ainsi été déposées à l'encontre de ce site qui permet aux élèves internautes de noter leurs chers professeurs, avec pour chacun d'entre eux, le nom, l'établissement et la matière enseignée. Une inversion des rôles qui n'a guère plu au ministre de l'Education nationale.

Sans attendre les conclusions de la CNIL (Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés) qui a reçu plus de 160 signalements et a procédé à un contrôle des locaux du site, les syndicats enseignants s'enorgueillissent déjà d'une première victoire avec l'assèchement des sources financières de Note2be.com.


Google en ligne de mire
A l'initiative des syndicats, des professeurs et citoyens dits " responsables et respectueux du Service Public d'Instruction et d'Education " ont pris à parti les régies publicitaires Hi-Media et Zanox, en leurs signifiant (par courrier, téléphone et courriel) leur désapprobation quant au contenu véhiculé par Note2be.com. Sous la pression, ces deux intermédiaires qui vendent des espaces publicitaires sur le site, ont décidé de se retirer, le privant de revenus substantiels.

Une bataille de gagnée, mais une société de renom reste encore engagée sur le champ publicitaire avec Note2be.com, à savoir Google qui est donc la prochaine cible d'une partie du corps enseignant. Sur le plan juridique, une décision sur le devenir de Note2be.com est attendue pour le 3 mars 2008.