Presque identique à son prédécesseur si ce n'est qu'il est légèrement plus épais pour loger sa batterie de plus forte capacité, le nouvel iPad a laissé aux observateurs qui l'ont découvert début mars un sentiment mitigé, comme pour l'iPhone 4S.
Certes, l'appareil présente des innovations, au premier rang desquelles on trouve le nouvel affichage Retina de résolution 2048 x 1536 pixels, mais elles sont surtout internes et ne constituent pas forcément des fonctionnalités inédites transformant les usages par rapport aux précédents modèles ou aux tablettes concurrentes.
Il y a eu ensuite les premiers retours concernant divers "incidents" : WiFi perturbé, échauffement important selon l'utilisation, problèmes supposés avec la connectivité cellulaire...Ces différents aspects ne semblent pourtant pas limiter l'intérêt du public pour le nouveau produit nomade d'Apple, de même que l'iPhone 4S a été largement plébiscité, malgré son aspect identique à celui de l'iPhone 4 lancé un an et demi plus tôt.
La commercialisation du nouvel iPad a démarré sous de bons auspices, avec un record de 3 millions d'unités écoulées dès son week-end de lancement. Et selon les données recueillies par Chitika, spécialiste des outils analytiques mobiles, le nouvel iPad représenterait déjà 10% du trafic data mobile généré par l'ensemble des tablettes iPad aux Etats-Unis.
La société note que si le rythme d'adoption rapide du début peut éventuellement être attribué aux fans et fidèles de la marque, il est resté élevé dans les jours qui ont suivi, confirmant son succès commercial. Et c'est en Californie, sur les terres d'Apple, que l'adoption du nouvel iPad est la plus forte.
Plusieurs analystes ont d'ailleurs dès à présent commencé à revoir leurs estimations de volumes trimestriels et annuels à la hausse, s'attendant à un important succès du nouvel iPad, en partie grâce à une diffusion plus prononcée qu'auparavant en entreprise et sur le marché de l'éducation ( après l'offensive iBooks 2.0 sur les manuels scolaires en début d'année ).