Un cercle vicieux semble se mettre en place pour la firme au caméléon. Souvenez-vous, début juillet, nous évoquions la mauvaise passe dans laquelle entrait Nvidia. Celle-ci était due à la fois à la féroce concurrence d'ATI avec ses cartes haut de gamme à prix cassé mais aussi au problème des GPU défectueux. Résultat, le constructeur annonçait près de 81 millions de dollars de pertes au second trimestre 2008. Plus récemment, l'affaire d'entente illicite avec ATI jusqu'en 2005 ne devrait pas arranger les choses.
La nouvelle frasque sera elle-aussi judiciaire. Plusieurs actionnaires de la firme ont engagé le cabinet Shalov Stone Bonner & Rocco LLP pour intenter un procès à Nvidia. Ils reprochent à la société et plus exactement à son PDG et à son directeur financier la gestion du problème des GPU défectueux et le manque de communication autour de celui-ci. Il faut dire qu'entre la sortie des premières puces posant problème, en novembre 2007, et l'annonce faite par la direction début juillet, il s'est écoulé plus d'un semestre. Les actions de la firme ont dégringolé en cet espace de temps, passant de près de 34 $ à environ 11 $ au lendemain de l'annonce (autour de 10 $ actuellement). Le groupe d'actionnaires mécontents est composé de personnes ayant acheté des actions durant cette période. Ils pensent que la chute financière est la conséquence de la mauvaise gestion de la crise.
Il revient maintenant à la justice américaine de juger si oui ou non le PDG et le directeur financier de Nvidia ont caché volontairement le problème. Si le cas était avéré, cela pourrait leur coûter leur place. C'est en tout cas une mauvaise publicité pour la firme, qui s'en serait bien passée. Nvidia espère toujours une sortie de crise et mise notamment sur sa technologie CUDA et sur sa nouvelle puce tout-en-un Tegra.
La nouvelle frasque sera elle-aussi judiciaire. Plusieurs actionnaires de la firme ont engagé le cabinet Shalov Stone Bonner & Rocco LLP pour intenter un procès à Nvidia. Ils reprochent à la société et plus exactement à son PDG et à son directeur financier la gestion du problème des GPU défectueux et le manque de communication autour de celui-ci. Il faut dire qu'entre la sortie des premières puces posant problème, en novembre 2007, et l'annonce faite par la direction début juillet, il s'est écoulé plus d'un semestre. Les actions de la firme ont dégringolé en cet espace de temps, passant de près de 34 $ à environ 11 $ au lendemain de l'annonce (autour de 10 $ actuellement). Le groupe d'actionnaires mécontents est composé de personnes ayant acheté des actions durant cette période. Ils pensent que la chute financière est la conséquence de la mauvaise gestion de la crise.
Il revient maintenant à la justice américaine de juger si oui ou non le PDG et le directeur financier de Nvidia ont caché volontairement le problème. Si le cas était avéré, cela pourrait leur coûter leur place. C'est en tout cas une mauvaise publicité pour la firme, qui s'en serait bien passée. Nvidia espère toujours une sortie de crise et mise notamment sur sa technologie CUDA et sur sa nouvelle puce tout-en-un Tegra.
Source :
MarketWire