Du fait d'un contexte économique difficile, le groupe d'origine néerlandaise va pousser plusieurs milliers de ses salariés vers la sortie.
La nouvelle est tombée en fin de semaine dernière. NXP, groupe installé aux Pays-Bas et spécialisé dans les semi-conducteurs, a annoncé un vaste plan social concernant 4 500 salariés, soit 15 % de ses effectifs mondiaux. Et d'autres employés pourraient être concernés.
En effet, ces 4 500 licenciements auront lieu dans le cadre de la fermeture des trois usines à Fishkill ( États-Unis) d'ici 2009, Hambourg ( Allemagne ) d'ici 2010 et Nijmegen ( Pays-Bas ) d'ici 2010 également, et de la réduction du personnel d'un quatrième site basé à Caen ( France ). Mais ce dernier pourrait également être fermé s'il ne trouve pas repreneur. Ainsi, ce ne sont pas 350 employés qui seraient concernés, mais la totalité, soit 1 100 personnes. Toujours au sujet de la France, selon la direction du groupe, les sites de Sophia-Antipolis et de Suresnes ne sont pas concernés.
Grâce à cette réorganisation interne, NXP espère pouvoir économiser 550 millions de dollars, soit 388 millions d'euros, par an d'ici 2010. Cela lui permettra de mieux faire face au contexte économique actuel qui est difficile et de mieux répondre aux nécessités d'investissement du secteur en matière de recherche et développement.
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