En présentant son Neural Impulse Actuator, OCZ a en effet surpris son monde. Ce périphérique assez original est censé améliorer l’expérience vidéoludique et proposer une nouvelle manière d’aborder le jeu vidéo.

Ce bandeau composé de 3 capteurs destinés à être placés sur le front est connecté à un boîtier central qui analyse les données en temps réel. Lesdits capteurs ont pour fonction d’interpréter les signaux nerveux qui proviennent du cerveau du gamer.

Au premier abord, le procédé semble assez barbare. Par exemple, selon une configuration type du Neural Impulse Actuator (NIA), le joueur devra s’adonner à certaines « grimaces » pour interagir avec le contenu vidéoludique : fermer la mâchoire pour faire feu, cligner des yeux pour sauter, bouger les yeux à droite ou à gauche pour un mouvement latéral, contracter la mâchoire pour avancer, etc.

Quant à la visée, elle est assurée par la souris. D’après les premières impressions en provenance du CeBIT où le NIA a été présenté, le système semble bien rodé et assez réactif. Le jeu avec lequel le NIA a été testé est Unreal Tournament 2004.

Pourtant, un problème de taille est à considérer avant de se lancer dans une partie avec le NIA branché : le facteur fatigue humaine. En effet, ce système laisse quasiment aucune marge de manœuvre au torturé, pardon, au joueur. Par exemple, ce dernier ne peut se tourner vers ses amis, encore moins parler et manger.

Ainsi, OCZ propose un autre usage pour le NIA. Ce système pourrait être utilisé pour mesurer le niveau de stress et d’autres informations dans le but de modifier le jeu en temps réel, tout cela par rapport aux émotions ressenties par le sujet/joueur. Enfin, OCZ pense commercialiser le NIA début 2008 pour moins de 300 dollars. Avis aux tortionnaires du dimanche…