D'abord lancée aux États-Unis et au Canada en marge du modèle Sora 2, l'application Sora d'OpenAI a rapidement grimpé au sommet des classements des applications pour iOS.

Cette popularité est portée par la fonctionnalité cameos et la capacité à générer de courtes vidéos mettant en scène des personnages populaires. Elle a cependant ravivé les tensions autour des droits d'auteur, poussant l'entreprise à réagir face à la controverse.

Du contrôle plus granulaire pour les ayants droit

Un changement est l'abandon du modèle " opt-out " qui exigeait des studios qu'ils demandent explicitement le retrait de leur contenu.

Sam Altman a indiqué dans un billet de blog que l'entreprise allait désormais donner aux ayants droit un " contrôle plus granulaire sur la génération de personnages ", un système similaire au modèle d'opt-in déjà en place pour l'utilisation de l'image de personnes réelles.

Cela signifie que les créateurs de contenu devront donner leur permission explicite avant que leurs personnages puissent être utilisés. Le patron d'OpenAI reconnaît que si beaucoup de détenteurs de droits sont " très excités par la nouvelle forme de ' fan fiction interactive ' ", ils souhaitent " pouvoir spécifier comment leurs personnages peuvent être utilisés (y compris pas du tout) ".

OpenAI compte monétiser Sora

Un autre changement concerne la monétisation de l'application, dans un contexte où son utilisation dépasse largement les attentes du groupe. " Les gens génèrent beaucoup plus que ce que nous avions prévu par utilisateur, et beaucoup de vidéos sont générées pour de très petites audiences. "

Face à ces coûts, OpenAI doit gagner de l'argent avec la génération de vidéo. L'entreprise prévoit de tester un modèle de partage des revenus avec les ayants droit qui accepteront que leurs personnages soient utilisés, tout en espérant que " le nouveau type d'engagement soit encore plus précieux que le partage des revenus ".

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Des itérations à venir rapidement

Sam Altman prévient que le modèle exact nécessitera quelques essais et erreurs pour être défini, mais des expérimentations sont prévues pour très bientôt.

Il a également ajouté qu'il peut avoir des " cas limites de générations qui passent alors qu'elles ne le devraient pas ", soulignant que le perfectionnement de la technologie demandera du temps.